Bonsoir à tous. Désolés de n’avoir pas pu rouler avec vous ce matin ( 9 mai), l’appel du lit était trop grand. Voilà notre petit compte rendu de nos activités. Samedi, avec Emmanuel, nous avons réalisé à Loudéac, notre premier Brevet de 300km. Après un appel en milieu de semaine aux organisateurs, Emmanuel à convenu avec eux que nous pourrions dormir dans la salle pour nous éviter de partir de trop bonne heure de Lorient samedi matin. Nous avons donc pris la voiture vendredi soir. Le responsable de la salle nous a ouvert les portes vers 20h. Le temps de préparer les vélos, les gourdes et de manger, nous nous sommes couché dans nos duvets vers 21h. A cette heure ci de la soirée, le sommeil fut assez long à venir. La nuit parterre ne se passa pas trop mal, juste le bruit de la cafetière nous réveilla vers 2h du matin. Comme prévu, nous avons été réveillé à 3h du matin par les bénévoles féminines du club (peut être que les hommes étaient sur les vélos). En 2 minutes nous voilà prêt et habillés. Nous nous inscrivons et profitant du temps devant nous pour prendre un bon petit déjeuner qui est offert par le club. Le départ du brevet est donnée à 4h du matin, il fait froid (6°), il y a un peu de vent, et la nuit est bien noire. Une fois sortie de Loudéac, se sont des groupes de feux rouges que nous voyons devant nous, et des grands feux blancs au loin. Rouler de nuit est assez sympathique, l’ambiance dans le groupe est particulière, nous parlons avec des gens dont nous ne voyons pas le visage, ce n’est pas un groupe mais un troupeau, les boulangeries de village sont déjà à faire le pain, et on repère les exploitations agricoles à l’odeur si particulière qu’elles dégagent. Le jour se lève vers 6h du matin, nous sortons à ce moment là de Ploërmel. Un groupe nous rejoint, et nous roulons à une cinquantaine jusqu’au contrôle de Guer. La suite de la matinée se passe sans problème, le vent est toujours assez tournant (on ne sait jamais si il est favorable), il fait froid, et parfois nous traversons des crachins. Notre périple nous emmène à Châteaubriant (44) en passant par Maure de Bretagne, Lohéac, Guipry et Bain de Bretagne. Les conversations de la matinée ont beaucoup tourné autour de la grande messe quadri annuel qui traverse Loudéac tout les 4 ans : Paris – Brest – Paris. Une douzaine de cyclos de Loudéac participe à cette aventure à chaque fois (3éme club francais en 2007). A la sortie de Châteaubriant, le groupe se divise en deux, l’un préférant couper et prendre une route moins fréquentée, et le second restant sur le parcours prévu. Tout le monde se retrouvera pour manger. Après Châteaubriant, c’est la traversé de la France profonde, nous avons même eu du mal à comprendre les autochtones en demandant notre route. Arrêt repas avant midi à la sortie de Guéméné Penfao, kilomètre 188. Les jambes sont encore bonnes pour nous deux, et le repas CHAUD va nous faire le plus grand bien. 20km, c’est le temps qu’il me faut pour digérer mon repas (je ne vais plus manger de la journée), et nous voilà à Redon. Maintenant les jambes se font lourdes pour beaucoup, et plus grand monde ne parle. Je commence à prendre le groupe en main, il nous reste plus que 100km, et je n’ai pas de signe de fatigue. Emmanuel semble aller bien, il prendra beaucoup de relais. Les autres me doublent souvent pour me soulager, mais ils auraient pu rester dans les roues. La vallée de l’Oust permet à chacun de se préserver juste Malestroit, mais après, il reste beaucoup de routes vallonnées et les kilomètres commencent à se faire sentir pour beaucoup. La côte à la sortie du pointage du Roc St André fut montée au rythme de chacun et nous pouvons, après un regroupement général, descendre doucement jusque Josselin. Nous contournons la ville et prenons avec un autre groupe une petite route de campagne qui longe l’Oust jusque « les Forges ». Retour comme à l’aller par la Chéze, un plus gros peloton se forme, il ne reste plus que 10km.A 6 kms du but, certains cyclos pressés d’arriver forcent le rythme, beaucoup explosent- malheureusement-. Je prends la roue et à mon tour je force le rythme et alors ils explosent. Ils avaient sans doute oublié que c’était une rando….Malheureusement, Manu a un peu craqué dans ces derniers kilomètres mais félicitations à lui pour avoir réalisé sans trop de problème un premier 300km.Au final, nous sommes à Loudéac vers 17h50, avec 302km au compteurs, et une moyenne de 26,02 km/h (circuit plutôt plat). Cela nous fera de bons souvenirs, et à 5 semaines de « Luchon – Bayonne » nous avons pu faire un bon bilan de nos capacités du moment. Bonne lecture à tous. Stéphane et Emmanuel DSCF2307.JPG