Bonsoir les jeunes cyclos, Ça fait belles lurettes que les jeunes ne vont ont pas donné de nouvelle. On allons faire le point sur l'avancement de notre projet Paris-Brestique. Voici la liste de nos brevets: BRM 200 à Ménigoute (79 – Deux Sèvres): 20 mars 2011: BRM 200 à Cholet (49 – Maine et Loire): 3 avril 2011: BRM 200 à Angers (49 – Maine et Loire): Stéphane. BRM 300 à Cholet (49 – Maine et Loire) : 17 avril : Stéphane et Emmanuel :Flèche Vélocio au départ de Laudun l'Ardoise (379km – 30 – Gard) .22 et 23 avril 2011. Stéphane, BRM 300 à Angers (49 – Maine et Loire), 30 avril 2011, Stéphane et Emmanuel, BRM 400 à Ruelle (16 – Charentes), 7 mai 2011, Stéphane et Emmanuel. Le prochain grand RDV est le brevet de 600km au départ de Laval le samedi 28 mai à 6h. Le retour est prévu pour midi le dimanche. Le circuit ( voir le lien : http://www.openrunner.com/index.php?id=906121 ) part sur les routes du PBP jusque Commana (Mont d'Arée) : Laval, Vitré, Tinténiac, Bécherel, St Méen le Grand, La Trinité Porhoët, Loudéac, Corlay (ca pique), St Lubin, Maël Carhaix, Carhaix, Poullaouën, Huelgoat, Roc Trévézel. Le retour passe par le Morbihan et le sud de Rennes. Braspart, Pleyben, Chateauneuf, Gourin, Plouray, Guéméné, Pontivy, Josselin, Ploërmel, Guer, Lohéac, Bain de Bretagne. Puis c'est la Sarthe, mais je ne connais pas ce coin. Pour notre Brevet de 400km, j'ai réalisé un petit compte rendu : « Direction donc Ruelle pour ce brevet de 400km. Le vendredi soir, nous sommes accueillis par Bernard Faure, organisateur dévoué de ce 400km. Il nous ouvre la salle pour la nuit, ce qui va nous permettre d’affronter la route du lendemain en bonne condition. Samedi 3h. Le réveil somme et nous sort de notre léger sommeil. A peine le temps de s’habiller et de déjeuner que les premiers cyclos arrivent goutte à goutte. Le départ est donné à 4h. 13 cyclos composent le groupe, complété par l’organisateur qui nous accompagne jusqu’au casse-croûte. Les premiers km sont fait sur de petites routes de campagne, nous changeons constamment de direction. Sans l’organisateur ou le GPS, il nous serait impossible de trouver notre route. Dès les premières rampes de nuit, le groupe explose. Il est de coutume dans ce brevet de finir ensemble, alors les plus rapides profitent de leur avance pour opérer à des arrêts prostate et également ajuster leur vêtement. La route façon toboggan nous emmène à Riberac (55ème km) puis vers des collines perdues de la Dordogne. La pluie se fait menaçante un temps, mais elle ne pointera pas le bout de son nez. Lors de notre contournement de Bergerac, nous traversons moult village et forêt désertes. C’est dépaysant et agréable de se retrouver seul à faire de la bicyclette sur des routes vallonnées. Ce que je ne mentionne pas, c’est que depuis le départ, nous avons le vent de face, et il est coriace le garçon. Notre moyenne en groupe « piano » ne dépasse pas les 23.5km/h, mais le groupe reste uni. Nous traversons la Dordogne à Mouleydrier. Après une boucle sur le plateau bordé de meulière, nous redescendons vers la Dordogne et la maison de vacances de notre GO à Pont-Saint-Capraise. Là nous attends un casse-croute du tonnerre après 140km : Pain frais, beurre, confiture, rillettes de canard, café et vin rouge (1L de bu). Un vrai moment de convivialité. Nous remontons le plateau en direction de Monpazier (contrôle et BPF), les écarts sont énormes dans la longue bosse, mais la devise reste la même, tel de brave cyclo Audax. Le demi-tour à Monpazier se traduit par 15km avec le vent de dos, un régal. La portion entre St-Avit et Le Buisson de Cadouin offre du dénivelé et encore des écarts colossaux. Une voix discordante pour notre unité se fait entendre, mais nous le faisons au moins patienter jusque Vitrac (où le vent doit nous être favorable). Nous enquillons la vallée de la Dordogne une quinzaine de kilomètre pour enfin voir ce que nous avons tant espérés et qui nous a poussés vers ce brevet. Devant nous se dresse le donjon de Beynac. Perchée sur une falaise orangée, la forteresse domine le village et la Dordogne, c’est magique.Alors que je continue de me retourner pour voir au loin la forteresse s’échapper, se dresse devant nous quelques falaises. Revient à moi les souvenirs de cette semaine de vélo à Sarlat en août 2007. Quelque virage, et voilà La Roque Gageac qui s’offre à nous. C’est avec les yeux qui brillent et tout écarquillés que je fixe ce village blotti au pied d’une falaise avec les pieds dans la Dordogne ; je regarde un autre cyclo, un seul mot nous vient à l’esprit : Cyclotourisme. Le spectacle est magnifique. Que cette région est belle ! Nous continuons notre progression en passant au pied de Domme (j’ai déjà ce BPF) pour nous arrêter au pointage de Vitrac. Alors qu’ils boivent un verre en terrasse, des anciens me redemandent si c’est bien à partir de ce virage que le vent devient favorable ; je les tanne depuis ce matin, je leur confirme que malgré les 185km qui nous restent, maintenant nous pouvons hisser la grande voile. Le retour nous emmène par Sarlat-la-Canéda (nous ne nous arrêtons pas malheureusement) et nous replongeons vers le BPF des Eyzies (les abris préhistorique). Lors de la remontée de la vallée, nous lâchons deux de nos compagnons de route : un Anglais et un cyclo de Ruelle. Tous deux veulent arrêter au resto et cela fait 200km qu’ils nous demandent de ne pas les attendre. Avec le fort vent de dos, nous nous n’inquiétons pas sur la réussite de leur brevet. Pour atteindre le contrôle de Neuvic, nous empruntons une vallée dégagée sur plus de 25km, le spi est lancé, nous n’allons pas passer sous les 35km/h et sans pédaler ! Neuvic, un coup de tampon dans un bureau de Tabac qui sent la m…e et qui ressemble à un foutoir. Un verre au bar, et nous repartons vers Ribérac. Les 60 bons kilomètres qui nous restent sont avalés à un bon rythme. Quelques côtes agrémentent les faux plats. La nuit tombe sur cette superbe journée de vélo. Nous arrivons à Ruelle groupés et unis. Il est 23h, Bernard Faure, notre GO nous attend avec le même casse-croute que ce matin, mais là agrémenter de pâté de faisan maison. Une réussite complète ce brevet de Ruelle : accueil, esprit de groupe, circuit, paysage, CONVIVIALITÉ et beau temps. Soulagé, j’ai enfin fini mes 6 semaines de brevet. Il était temps, je n’avais pas encore complétement récupéré avant le départ du 400. »Depart.jpg